"Made in France, c'est bien, Made in Alsace, c'est mieux !", voilà ce que l'on peut lire en introduction sur la carte. Plus qu'une devise, c'est tout un mode de vie adopté par Jessica Varlotta et Zelie Domeracki. Cuisiner des produits de saison, proposer des boissons locales, travailler et être à l'écoute des producteurs locaux, autant de choix personnels qui transparaissent au gré des plats proposés. Une trentaine de couverts peut être proposé en salle, et autant en terrasse.
Le duo a eu une première expérience commune dans un restaurant ouvert par elles au sein d'un complexe touristique en Loire-Atlantique. Elles souhaitaient ensuite revenir en Alsace et ont longtemps cherché une adresse coup de coeur.
Jessica Varlotta, en salle, a d'abord travaillé pour Franck Meunier chez Mémé dans les Orties, au Troquet des Kneckes ou encore au sein de la Casa Tiglio, pizzeria familiale à Hoenheim.
Zélie Domeracki, diplômée du lycée hôtelier côté salle est passée par plusieurs adresses, de la plus traditionnelle au semi-gastronomique comme "Du côté de chez Anne" à la Robertsau (Strasbourg). C'est à 25 ans qu'elle décide de passer en cuisine, de manière complètement autodidacte.
Jessica Varlotta, en salle, a d'abord travaillé pour Franck Meunier chez Mémé dans les Orties, au Troquet des Kneckes ou encore au sein de la Casa Tiglio, pizzeria familiale à Hoenheim.
Zélie Domeracki, diplômée du lycée hôtelier côté salle est passée par plusieurs adresses, de la plus traditionnelle au semi-gastronomique comme "Du côté de chez Anne" à la Robertsau (Strasbourg). C'est à 25 ans qu'elle décide de passer en cuisine, de manière complètement autodidacte.
Pour la décoration, l'idée était aussi de donner une touche personnelle et en adéquation avec leurs valeurs, les tables et les chaises datent de l'époque des anciens propriétaires Véronique et Valère Diochet, et ont simplement été personnalisées, la décoration a été chinée par leurs soins et le comptoir a été fabriqué à l'aide de palettes. Cela donne une atmosphère chaleureuse, accueillante et somme toute réussie.
Aujourd'hui, elle se plaît à proposer une carte qui puisse réunir tout le monde autour d'une même table : "tous les midis notamment, je cuisine deux entrées, deux plats et deux desserts ainsi qu'une formule végétarienne et une autre sans gluten, cela plaît même à ceux qui n'ont aucune restriction alimentaire, ils découvrent une autre manière de consommer" dit-elle.
Jessica Varlotta ajoute que "les clients participent à ce processus, on doit parfois leur expliquer pourquoi on ne sert pas de tomates en décembre ou pourquoi tel ou tel soda bien connu n'est pas à la carte, généralement, ils comprennent totalement. Il nous arrive aussi d'expliquer cela aux enfants, la cuisine a des vertus pédagogiques, ludiques et permet de transmettre des valeurs le plus tôt possible".
Jessica Varlotta ajoute que "les clients participent à ce processus, on doit parfois leur expliquer pourquoi on ne sert pas de tomates en décembre ou pourquoi tel ou tel soda bien connu n'est pas à la carte, généralement, ils comprennent totalement. Il nous arrive aussi d'expliquer cela aux enfants, la cuisine a des vertus pédagogiques, ludiques et permet de transmettre des valeurs le plus tôt possible".
C'est ainsi qu'elles ont eu l'idée de cultiver quelques herbes aromatiques, plants de tomates et autres légumes sur la terrasse du restaurant, cela apporte une touche végétale, "ce que recherchent beaucoup de clients et même nos voisins qui ont une vue directe sur la terrasse". L'occasion également de démontrer qu'il est tout à fait possible de s'adonner à la culture en pleine ville, un exercice "très plaisant et qui rassemble ! Quelle fierté de voir la petite Mamie voisine nous demander des conseils ou de pouvoir servir nos tomates cerises en apéritif !".
Leurs matières premières proviennent de fournisseurs locaux, "des passionnés" glissent-elles : la Ferme Obrecht ou Le Petit Marché d'Alsace pour les fruits et légumes, la Ferme des 3 Chênes pour les fromages bio, la Ferme Lechner pour le canard, Au Pays de la Truite pour les poissons. Les cartes sont élaborées de manières conjointes avec eux, toujours dans un souci de production raisonnée et d'utiliser les ressources saisonnières mises à disposition. Si la majorité des produits sont locaux, les épices sont encore très utilisées et proviennent de la boutique Citron Safran située Grand'Rue à Strasbourg ou achetées en vrac dans l'épicerie Le Bocal. "J'aime donner une touche aromatique asiatique ou épicée à des classiques alsaciens" glisse Zélie Domeracki.
Côté boissons, c'est la Brasserie des 3 Mâts qui est mise en avant pour la bière. Pour les vins, l'accent est mis sur les terroirs alsaciens, "même si on en propose aussi d'autres régions parce qu'il en faut pour tout le monde", mais le but est de mettre à l'honneur les vins locaux. "Des vins natures, biodynamiques ou issus d'agricultures raisonnées, on aime surprendre nos clients avec des pépites bien de chez nous" précise Jessica Varlotta, "comme par exemple le vin orange produit en Alsace, c'est un vin blanc mais avec un côté tannique surprenant, dû au fait que les raisins sont vinifiés avec leur peau".

À venir : des soirées accords mets et bières, mais aussi une sortie avec un guide nature qui aura lieu le 1er mai 2018. Au programme ? Une cueillette en forêt, un atelier cuisine pour ensuite déguster et finir la journée de manière conviviale.
Par Marina Espiller
Crédits photos : Marina Espiller et documents remis
Restaurant le Pont aux Chats
42 rue de la Krutenau
03 88 23 52 53
Site internet du restaurant
Par Marina Espiller
Crédits photos : Marina Espiller et documents remis
Restaurant le Pont aux Chats
42 rue de la Krutenau
03 88 23 52 53
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