
Extrait : En cet après-midi du 24 février 2003 à Saulieu, tout bascule. Que se passe-t-il dans la pensée du chef le plus charismatique, le plus flamboyant, le plus chaleureux de la cuisine française pour qu’à 52 ans il décide de mettre un terme à sa vie et à l’édifice qu’il avait bâti avec passion, courage et cette énergie conquérante qui l’animait : la niaque ! " La niaque, toujours la niaque ! " comme se plaisait à le marteler Bernard Loiseau. Mais ce jour d’hiver 2003 elle n’aura pas suffi ou alors, par une emprise démoniaque, profitant d’un instant vulnérable, se sera faite fatale pour armer la main du désespoir.
" La niaque " c’était son credo, pas après pas, depuis son apprentissage en 1968, le secret de son endurance les jours de doute, l’aiguillon, l’antidote aux aléas, son ressort dans un éternel souci d’excellence et le marathon qu’il menait dans la folle course aux étoiles.
Durant 27 ans, la pression qui l’avait conduit sans limite au bout de ses rêves l’avait aussi entraîné sournoisement dans la spirale diabolique de la dépression. Une dépendance excessive à la niaque qui, après le plaisir des étapes gagnées, s’est faite douleur en revers de médaille, démoniaque. Comme un champion, las de se battre pour conserver sa place dans la cadence infernale qu’il s’est imposé sans relâche, après tant d’années d’efforts et de ténacité, tout va contribuer au geste du désespoir.
Il y a 10 ans, la gastronomie française perdait son chef le plus aimé, le plus populaire. Malgré le chagrin et l’entreprise colossale qui lui faisait face alors, Dominique, son épouse, a poursuivi avec le même courage et la même énergie conquérante l’oeuvre de son mari pour que brille longtemps le nom de Bernard Loiseau sur son empire. Avec pour legs, " La niaque en héritage" !
"La niaque en héritage - Il y a dix ans Bernard Loiseau" par Evelyne ADAM
Ed. Guy Tredeniel, février 2013 18,00€
" La niaque " c’était son credo, pas après pas, depuis son apprentissage en 1968, le secret de son endurance les jours de doute, l’aiguillon, l’antidote aux aléas, son ressort dans un éternel souci d’excellence et le marathon qu’il menait dans la folle course aux étoiles.
Durant 27 ans, la pression qui l’avait conduit sans limite au bout de ses rêves l’avait aussi entraîné sournoisement dans la spirale diabolique de la dépression. Une dépendance excessive à la niaque qui, après le plaisir des étapes gagnées, s’est faite douleur en revers de médaille, démoniaque. Comme un champion, las de se battre pour conserver sa place dans la cadence infernale qu’il s’est imposé sans relâche, après tant d’années d’efforts et de ténacité, tout va contribuer au geste du désespoir.
Il y a 10 ans, la gastronomie française perdait son chef le plus aimé, le plus populaire. Malgré le chagrin et l’entreprise colossale qui lui faisait face alors, Dominique, son épouse, a poursuivi avec le même courage et la même énergie conquérante l’oeuvre de son mari pour que brille longtemps le nom de Bernard Loiseau sur son empire. Avec pour legs, " La niaque en héritage" !
"La niaque en héritage - Il y a dix ans Bernard Loiseau" par Evelyne ADAM
Ed. Guy Tredeniel, février 2013 18,00€

Dominique Loiseau "Droit de réponse" sur "L'affaire Bernard Loiseau"
"Bon nombre d’entre vous ont été choqués par cette triste affaire montée par un hebdomadaire bien mal inspiré" introduit Dominique Loiseau. "Et je remercie vivement tous ceux qui nous ont envoyé des marques de soutien. De retour en France, après plusieurs missions à l’étranger, il est temps de vous donner des nouvelles de ces prétendues révélations" poursuit-elle, "dont je n’ai pas non plus apprécié les retentissements immédiats en France et à l’étranger, auprès d’autres organes de presse en mal de sensationnel. Mais le soufflé semble retombé."
LIRE LA SUITE en cliquant ICI
"Bon nombre d’entre vous ont été choqués par cette triste affaire montée par un hebdomadaire bien mal inspiré" introduit Dominique Loiseau. "Et je remercie vivement tous ceux qui nous ont envoyé des marques de soutien. De retour en France, après plusieurs missions à l’étranger, il est temps de vous donner des nouvelles de ces prétendues révélations" poursuit-elle, "dont je n’ai pas non plus apprécié les retentissements immédiats en France et à l’étranger, auprès d’autres organes de presse en mal de sensationnel. Mais le soufflé semble retombé."
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