
Jean-Philippe Guggenbuhl et son fils Alexandre chef de cuisine à la Taverne Alsacienne ©Sandrine Kauffer
En 1964, l’établissement qui était avant un bistrot de village, puis un café, avait été racheté par son père Charles Guggenbuhl. Originaire d’Illkirch, formé dans de belles maisons de la région (Maison rouge à Strasbourg, Maison des têtes à Colmar, le Bristol à Colmar) Charles Guggenbuhl souhaitait s’installer dans la région de Colmar et a saisi cette opportunité lorsqu’elle s’est présentée.
Dans la lignée de son papa, Jean-Phillipe Guggenbuhl se passionne pour le métier, se forme dans des restaurants étoilés (Aux Armes de France à Ammerschwhir, Au Cerf à Marlenheim, Chez Jean Schillinger à Colmar) avant d’être rappelé d’urgence à la Taverne Alsacienne pour remplacer son papa, victime d’un accident cardiaque. "J’aurai bien aimé encore faire l’un ou l’autre restaurant 3*, mais en 1985, mon père tombe malade et je viens aider maman dans l’affaire familiale" se souvient le chef.
Un an plus tard, en 1986, c’est le drame, un incendie ravage l’établissement, qui est reconstruit. Les stigmates d'une Taverne alsacienne ont fait place aux couleurs pastelles d’un restaurant traditionnel.
Un an plus tard, en 1986, c’est le drame, un incendie ravage l’établissement, qui est reconstruit. Les stigmates d'une Taverne alsacienne ont fait place aux couleurs pastelles d’un restaurant traditionnel.
Sur les 5 enfants de Charles, 3 sont présents à la Taverne Alsacienne puisque les deux soeurs du chef sont en salle.
En cuisine, Jean-Philippe a veillé à la continuité de ce qui a fait le succès de l'établissement, reprenant les recettes de son père, qui plaisaient tant aux clients. La choucroute traditionnelle à l'Alsacienne, préparée à la graisse d'oie et garnie de ses cochonnailles, la lotte à l’armoricaine aujourd’hui sensiblement revisitée au safran d’Alsace sont toujours à la carte de la taverne alsacienne. "Notre force, c'est dans la continuité", explique le chef. "Nous avons toujours fait un plat du jour le midi, même si nous réalisons en parallèle une carte semi-gastronomique. J’aime surtout cuisiner le poisson, je me fournis essentiellement chez le Chalutier", précise-t-il. Formé à l’excellence, le chef est très sensible aux bons produits, à la finesse de leur préparation.
En cuisine, Jean-Philippe a veillé à la continuité de ce qui a fait le succès de l'établissement, reprenant les recettes de son père, qui plaisaient tant aux clients. La choucroute traditionnelle à l'Alsacienne, préparée à la graisse d'oie et garnie de ses cochonnailles, la lotte à l’armoricaine aujourd’hui sensiblement revisitée au safran d’Alsace sont toujours à la carte de la taverne alsacienne. "Notre force, c'est dans la continuité", explique le chef. "Nous avons toujours fait un plat du jour le midi, même si nous réalisons en parallèle une carte semi-gastronomique. J’aime surtout cuisiner le poisson, je me fournis essentiellement chez le Chalutier", précise-t-il. Formé à l’excellence, le chef est très sensible aux bons produits, à la finesse de leur préparation.

La salade de ris de veau, vinaigrette à la mangue ©JulienBinz
D’autres classiques sont plébiscités par les clients, tels l’assiette du pêcheur, La cassolette d'escargots à la crème de Riesling et aux champignons des bois ou le Foie Gras d'oie et canard préparé par leurs soins. Alors qu’en ce moment le chef recommande son feuilleté d’Asperges d’Alsace aux morilles d’Alsace, précisant que la cueillette des champignons est sa seconde passion.
La première, et de loin, est le bon vin. Que dire de sa cave riche de plus de 600 références et récompensée en 2005 du prix d'une des "plus belles cartes des vins de France" remis par la Revue des Vins de France. "C’était la première année que la RVF décernait ce prix. 20 restaurants avaient été distingués", se souvient le chef.
La première, et de loin, est le bon vin. Que dire de sa cave riche de plus de 600 références et récompensée en 2005 du prix d'une des "plus belles cartes des vins de France" remis par la Revue des Vins de France. "C’était la première année que la RVF décernait ce prix. 20 restaurants avaient été distingués", se souvient le chef.

Le dos de skrei (cabillaud sauvage de norvège) saisi à l'ail des ours ©JulienBinz
"Le vin c’est une passion" semble se justifier le chef-cuisinier, qui a rejoint l’ ASA (Association des Sommeliers d’Alsace) en 1984. "J’aime dénicher et faire partager mes découvertes" commente le chef, "nous proposons beaucoup de vins au verre et parmi mes 12.000 bouteilles stockées, nous avons de très beaux domaines et de rares millésimes, puisque j'ai la chance d'être inscrit chez des viticulteurs "stars"". Ces vins sont proposés à des prix très corrects, ce qui rajoute au charme de la dégustation.
Un menu "spécial anniversaire" va être proposé aux clients avec l'apéritif offert. renseignements et réservations au 03.89.27.08.41
Un menu "spécial anniversaire" va être proposé aux clients avec l'apéritif offert. renseignements et réservations au 03.89.27.08.41

L'Entrecote et ses garnitures ©JulienBinz
Par Sandrine Kauffer
Crédit photos ©JulienBinz et DR
Taverne Alsacienne
99, Rue de la République
68040 Ingersheim
03.89.27.08.41
www.tavernealsacienne-familleguggenbuhl.com
Fermé le lundi (journée) ainsi que le jeudi et dimanche (soir).
Menu du midi: 18 €, régional :21€, retour du marché: 28€, gourmand :32€, des Gastronomes :54€
Crédit photos ©JulienBinz et DR
Taverne Alsacienne
99, Rue de la République
68040 Ingersheim
03.89.27.08.41
www.tavernealsacienne-familleguggenbuhl.com
Fermé le lundi (journée) ainsi que le jeudi et dimanche (soir).
Menu du midi: 18 €, régional :21€, retour du marché: 28€, gourmand :32€, des Gastronomes :54€