Un ambassadeur du bien manger
Grand gastronome, fin gourmet, épicurien averti et hédoniste avéré, Pierre Arditi est parrain de l’Association des Maitres-Restaurateurs de France (AMRF), qui défend le savoir-faire artisan et fait la promotion du fait maison.

Pierre Arditi, Laurent Cabannes et François Berléand parrains des Maitres-Restaurateurs ©L. Teisseire
"Je suis en quelque sorte un ambassadeur du bien manger", reconnaît-il. "Mon métier me conduit en tournée sur les routes de France, je fais étapes en région et je m’attable chez les grands chefs qui sont tous des copains. Je suis curieux des différents goûts et de la cuisine de chacun. Je suis un gourmet et je crois que cela se sait. J’ai donc accepté de mettre ma notoriété au service de la gastronomie", dit-il. "Et je suis ravi de venir inaugurer (dimanche 16 mars) un salon qui a si grande réputation avec Anne-Sophie Pic. Je me réjouis d’avance de retrouver mes copains Emile Jung, Marc Haeberlin, Gérald Passédat, Georges Blanc, Michel Roth, Jean-François Piège, Eric Briffard, pour n’en citer que quelques-uns", semble-t-il s’excuser.

François Berléand, Pierre Arditi et Francis Attrazic, président de l'AFMR ©L.Teisseire
"Je prendrais plaisir à parcourir les allées, rencontrer des artisans et des producteurs de saveurs, parce que j’ai beaucoup de respect et d’admiration pour les métiers de la restauration", déclare-t-il avec conviction.
"Quand on savoure un plat, on mange de l’humanité et quand on déguste un vin, on boit un peu d’âme de celui qui l’a fait", philosophe-t-il. "J’aime cette dimension de la gastronomie interprétée par des Hommes qui racontent leur Histoire. Chacun de nous ; cuisiniers, vignerons ou comédiens, avons l’ardent désir de donner du plaisir".
"Quand on savoure un plat, on mange de l’humanité et quand on déguste un vin, on boit un peu d’âme de celui qui l’a fait", philosophe-t-il. "J’aime cette dimension de la gastronomie interprétée par des Hommes qui racontent leur Histoire. Chacun de nous ; cuisiniers, vignerons ou comédiens, avons l’ardent désir de donner du plaisir".
Sur EGAST "des chefs comme s’il en pleuvait "

En tournée théâtrale, tenant un rôle dans la Pièce "Comme s’il en pleuvait", Pierre Arditi est ravi de faire escale en Alsace. En 1974, il avait avait joué au TNS de Strasbourg "Les caprices de Mariannes d’Alfred de Musset" et rien qu’à l’évocation de ce souvenir, "des images ressurgissent", dit-il avec émotion, soulignant le pouvoir de la mémoire olfactive et gustative.
"Je me souviens comme si c’était hier de la volaille pochée des Haeberlin et le backeoffe de volaille à la truffe" d’Antoine Westermann. Et les vins, quels vins !", s’exclame-t-il. "J’aime le Riesling, bien sur, mais je préfère le Sylvaner de mon ami Ostertag à Epfig".
"Je me souviens comme si c’était hier de la volaille pochée des Haeberlin et le backeoffe de volaille à la truffe" d’Antoine Westermann. Et les vins, quels vins !", s’exclame-t-il. "J’aime le Riesling, bien sur, mais je préfère le Sylvaner de mon ami Ostertag à Epfig".
"Le sang de la vigne "
Plus récemment, la presse régionale avait fait l’écho de son dernier passage dans le vignoble pour tourner un épisode de la série "Le sang de la vigne" , un oeno-polar, tourné au Domaine Girolt à Nothalten dans le Grand Cru Muenchberg, qui s’intitule "Vengeance Tardive".
Par Sandrine Kauffer
Crédit photos ©L. Teisseire, ©Stirnweiss/SE
Par Sandrine Kauffer
Crédit photos ©L. Teisseire, ©Stirnweiss/SE
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